Comment choisir un switch KVM ?

Les commutateurs KVM permettent à un utilisateur de contrôler plusieurs ordinateurs à partir d’un ou de plusieurs ensembles de claviers (Keyboard), moniteurs (Video) et souris (Mouse). Le KVM peut considérablement améliorer l’efficacité, assurer la sécurité de chaque ordinateur et désencombrer les postes de travail. Des avantages considérables nécessitant de bien choisir un switch KVM de qualité.

Des postes de travail sans unité centrale

Utiliser un système KVM signifie que les unités centrales sont distantes du poste de travail. Cela peut concerner des usages spécifiques comme les salles de contrôle ou les blocs opératoires des hôpitaux. De plus en plus, les entreprises mettent en place le KVM sur l’ensemble des postes de travail. Ainsi, l’utilisateur final a devant lui seulement l’écran, le clavier et la souris. Ainsi que des ports USB pour connecter d’éventuels accessoires.

Les systèmes KVM modernes sont décentralisés. Cela signifie que chaque poste de travail a accès virtuellement à tous les PC du réseau. Bien entendu, selon ses droits utilisateurs, chaque personne aura accès soit uniquement à son PC, soit à un ensemble de machines. Cet accès peut être simultané, avec un écran découpé en plusieurs zones, ou bien sélectif en choisissant d’afficher l’écran d’une machine au sein d’une liste. C’est l’identifiant et le mot de passe de l’utilisateur qui donnent les droits d’accès à la ou les machines concernées.

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Le KVM est primordial dans les environnements multi-machines et multi-écrans. Il est aussi très intéressant dans les entreprises avec open space où les bureaux ne sont pas forcément nominatif. L’utilisateur peut ainsi s’identifier depuis n’importe quel poste de travail et accéder de façon transparente à sa machine. Les machines sont soit physiques et rassemblées dans des salles techniques inaccessibles, soit virtualisées et installées en nombre sur de puissants serveurs.

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La performance avant tout

Un système de distribution KVM doit avant tout être performant pour devenir totalement transparent du point de vue de l’utilisateur. Celui-ci doit pouvoir travailler comme si l’unité centrale était à côté de lui. L’encombrement en moins, le silence en plus, et surtout la possibilité d’accéder à plusieurs machines simultanément. Afin de sélectionner sans se tromper un commutateur KVM performant, voici les différents critères à prendre en compte.

1. Connectivité

Les commutateurs KVM sont installés dans des environnements de travail où il est nécessaire de pouvoir accéder à une machine instantanément à l’aide d’un clavier et d’une souris standard sans aucune contrainte. Le système doit garantir une connexion sécurisée indépendante des performances du réseau de l’entreprise.

2. Ergonomie

Les switchs KVM offrent désormais un menu OSD moderne, des touches de raccourci et la possibilité de surveiller et de contrôler plusieurs machines simultanément. Le fonctionnement USB est totalement transparent pour les périphériques ainsi que pour les bureaux étendus (multi-écrans).

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3. Absence de latence

Tous les systèmes de commutation KVM ne sont pas égaux. L’image doit être exempte d’artefacts de compression et la latence doit être nulle. Si la latence excède 20 millisecondes, le système sera inacceptable car la saisie sera décalée par rapport à ce qu’il se passe à l’écran.

4. Evolutivité du système

Le système de commutation KVM doit pouvoir se développer de manière transparente en ajoutant des machines, physiques ou virtuelles, et des postes de travail. Il est donc préférable de choisir un commutateur KVM sur IP qui pourra évoluer au-delà de vos besoins sur n’importe quel type de réseau d’entreprise.

5. Fonctionnement sans ventilateur

L’un des principaux avantages de l’utilisation d’un KVM est de désencombrer les espaces de travail et de les rendre silencieux. Il serait dommage de gâcher cet avantage en sélectionnant un récepteur KVM sur IP équipé d’un ventilateur bruyant.

6. Gestion du HDCP

L’une des fonctionnalités assez rares dans les solutions KVM concerne la gestion du HDCP. Bien qu’il ne soit pas courant dans l’environnement KVM, le HDCP est aujourd’hui très présent sur de nombreuses sources. Une solution de commutation KVM sur IP sans HDCP restreint fortement l’interopérabilité du système de l’entreprise.

7. Coût de possession

Le véritable coût de possession cache parfois des frais de licence, un serveur de contrôle ou des options non incluses. Il est nécessaire de bien vérifier ces différents points avant de sélectionner un système. La durée de vie des produits, la durée de garantie et l’assistance sont d’autres points à bien vérifier.

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Le bon switch KVM pour le bon usage

Il n’y a pas de switch KVM parfait qui pourrait répondre à tous les besoins. Aujourd’hui, la meilleure solution consiste à utiliser des produits sur IP où l’émetteur (côté machine) et le récepteur (côté poste de travail) communiquent à travers le réseau de l’entreprise. Ces solutions sont évolutives quasiment sans limite. Elles peuvent être en qualité FHD ou en 4K, gérer un simple affichage ou le multi-fenêtrage, un seul moniteur ou du multi-écran.

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Les liens entre machine et poste de travail peuvent être fixes ou dynamique, avec la possibilité pour certains utilisateurs d’accéder à de multiples machines selon les droits accordés. Tout est possible à partir du moment où vos switch KVM respectent les 7 points évoqués dans cet article pour garantir un fonctionnement entièrement transparent et silencieux. C’est le cas des références Magenta Pathfinder de tvONE par exemple.

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