L’affichage dynamique rassemble toutes les solutions d’écrans et de projection qui remplacent les affiches papier. Cette technologie attire 4 fois plus de vues que les panneaux statiques. Que votre entreprise soit locale ou internationale, l’affichage dynamique répond à toutes vos problématiques de communication. Trois éléments incontournables permettent de mettre en place l’affichage dynamique. Nous allons les détailler dans ce guide.
Qu’est-ce que l’affichage dynamique ?
Les affiches imprimées, en 4×3, sur les bus, dans les centres commerciaux présentent une limite incontournable : vous ne pouvez afficher qu’un seul message qui ne pourra être changé que par l’intervention d’une personne. Le message doit toujours être bien choisi car il restera tel quel sur place plusieurs jours.
Les solutions d’affichage dynamique s’affranchissent de cette limite. En remplaçant l’affiche traditionnelle par un écran, le contenu devient dynamique. Il peut changer selon différents critères pour présenter des informations différentes selon l’heure, le jour, le nombre de personnes, des événements externes, etc.
Les solutions d’affichage numérique combinent des écrans d’affichage, des lecteurs multimédias et des logiciels. Ils fonctionnent ensemble pour produire du contenu multimédia. Vous pouvez afficher ce que vous voulez, où vous le voulez, et le mettre continuellement à jour.
Les contenus reposent sur des créations graphiques plus ou moins sophistiquées. Elles sont composées de texte, d’images, d’éléments audio, vidéo ou d’animations. Ensuite, ces contenus sont diffusés vers un ou plusieurs écrans, de façon identique ou différenciée.
L’affichage dynamique était centré initialement sur la publicité. Mais on peut aller bien plus loin pour divertir, informer et même s’adapter au public en train de regarder l’écran. Il existe également des applications professionnelles au sein même des entreprises pour aiguiller les collaborateurs ou encore dans les hôpitaux, les universités, les usines, etc.
Les afficheurs pour l’affichage dynamique
Le composant principal de l’affichage dynamique est l’écran appelé de façon générique un afficheur. Le type le plus courant est le moniteur à écran plat, qu’il soit LCD à LED ou OLED. Il y a ensuite les murs de panneaux LED, et enfin les vidéoprojecteurs spécialisés.
- Écrans LED ou OLED – Leur taille varie en moyenne habituellement de 43 à 55″ mais il est possible d’utiliser des diagonales encore plus grandes. Il existe aussi des tailles plus petites et des formats spécifiques, très allongés par exemple. Les écrans peuvent être installés en mode paysage ou en mode portrait. L’OLED est utilisé dans les environnements plus luxueux à cause de leur prix supérieur mais aussi grâce à leurs spécificités techniques. Ultra plats, quelques millimètres, ils peuvent s’installer n’importe où car leur électronique est déportée. Il existe aussi des modèles courbes.
- Panneaux LED pour mur d’image – Ces panneaux s’assemblent pour créer des surfaces d’affichage sur mesure de toute taille. Ils peuvent remplacer un écran LED de diagonale classique ou bien recouvrir un mur entier ou la façade d’un immeuble. Ils doivent être associés à un processeur vidéo externe qui va adapter le contenu à la surface d’affichage spécifique.
- Vidéoprojecteurs – Grâce à l’éclairage laser, les vidéoprojecteurs ont une très longue durée de vie. Il n’y a plus de lampe à changer et ils peuvent rester allumés 24h/24. Ils sont utilisés pour des projets d’envergure comme le projection mapping sur des bâtiments, pour recouvrir d’énormes surfaces au plafond ou tout simplement pour faire de la rétroprojection sur une vitre.
Le type de solution d’affichage à retenir dépend le plus souvent de l’environnement et de la taille d’image à créer. Avec les trois technologies d’affichage, il est possible d’adresser absolument tous les projets.
Il faut également prendre en compte les écrans tactiles, quelle que soit la technologie retenue qui peut être appliquée à tous les types d’afficheurs. L’écran tactile ajoute l’interactivité à destination des utilisateurs. C’est utile aussi bien pour s’informer (plan d’un bâtiment) que pour consulter des offres commerciales (liste de promotions).
Les lecteurs multimédia pour l’affichage dynamique
Le lecteur multimédia est l’appareil qui lit les contenus et qui les transmets à l’afficheur. Ce petit boîtier est caché derrière l’écran et connecté le plus souvent en HDMI. Les moniteurs professionnels pour l’affichage dynamique sont équipés d’une sortie vidéo. Cela permet d’alimenter toute une chaîne d’écrans avec un contenu identique depuis un seul lecteur multimédia.
Il existe des écrans LED équipés d’un lecteur multimédia intégré, ce qui évite l’ajout d’un appareil et la nécessité d’avoir deux prises d’alimentation à disposition. Le contrôle d’allumage et d’extinction à distance est également plus simple avec des moniteurs possédant un lecteur intégré.
Le lecteur multimédia est concrètement l’équivalent d’un mini PC dédié à une tâche unique. On pourrait imaginer utiliser un ordinateur en tant que lecteur mais cela est bien plus complexe à mettre en œuvre et à maintenir. Le lecteur multimédia est littéralement plug-and-play.
- Contenus – Les lecteurs actuels sont capables de diffuser toutes sortes de contenus : images, vidéo, animations, flux d’informations, pages web, etc. Les widgets sont des zones de contenu préprogrammées pour afficher les informations, la météo, les cours de bourse, les réseaux sociaux, etc.
- Connectivité – Un lecteur multimédia stocke en interne ou sur une carte mémoire les contenus qu’il affiche. Les modèles équipés d’une connectivité réseau sont capables d’aller chercher des contenus en ligne ainsi que dans un serveur cloud propriété du client.
- Interactivité – Afin que les utilisateurs et clients puissent interagir avec l’écran, il faut que le lecteur gère les événements externes. En plus de la gestion du tactile, certains modèles peuvent être dotés de ports GPIO pour réagir à des capteurs de présence, de comptage, de luminosité, etc.
Les logiciels pour l’affichage dynamique
Que le lecteur multimédia soit intégré à l’écran ou sous la forme d’un équipement externe, il se configure à travers un logiciel. Pour certains fabricants, c’est une application à installer. Pour d’autres, tout passe par une interface web dans le cloud.
- Programmation locale – La solution la plus courante consiste à organiser les pages de contenus, leur programmation horaire et leurs éventuelles réactions à des éléments externes. Dans ce cas, il faut être sur site pour programmer chaque lecteur multimédia puis transférer le programme.
- Programmation à distance – Les solutions cloud sont de plus en plus développées. Dans ce cadre, l’écran connecté ou le lecteur multimédia a forcément accès à Internet. Cela permet de réaliser la phase de conception à distance puis de transférer les contenus vers les lecteurs sans avoir à se déplacer.
De plus, les lecteurs peuvent communiquer avec un serveur dans le cloud au sein duquel résident les contenus. Cette organisation repose sur un CMS, ou Content Management System. L’ensemble des éléments graphiques, textuels et sonores sont stockés et organisés dans le CMS. Les lecteurs multimédia peuvent aller y piocher en temps réel ce qu’ils ont à afficher. Ainsi, toute modification dans le CMS sera immédiatement répliquée sur tous les lecteurs multimédia connectés.
Le futur de l’affichage dynamique
La technologie évolue sans cesse. Ce que nous trouvons à la pointe aujourd’hui deviendra la norme demain. Les fabricants travaillent sur de nouvelles solutions pour s’adapter aux attentes des clients et des utilisateurs finaux.
- Des écrans de plus en plus grands – Les consommateurs sont désormais habitués aux écrans de grande taille. Aux Etats-Unis, le 65″ est en passe de devenir la norme dans les maisons et les appartements alors que c’était la plus grande taille il y a à peine 10 ans. Pour attirer l’œil, les écrans devront être encore plus grands pour casser les habitudes.
- La qualité d’image – Là aussi, le grand public est confronté année après année à une montée en gamme avec la 4K et le HDR. Ils savent ce que sont les images précises et lumineuses. L’affichage dynamique doit faire aussi bien, si ce n’est mieux.
- L’expérience personnalisée – Déjà possible aujourd’hui chez quelques fabricants, l’interactivité va se développer. L’affichage dynamique ne doit plus se contenter de faire tourner des contenus suivant un simple calendrier horaire. Les contenus doivent être réadaptés en permanence pour offrir une véritable expérience émotionnelle.
- La question environnementale – L’affichage dynamique repose sur des solutions parfois trop gourmandes en énergie. Heureusement, les fabricants parviennent à réduire la consommation de façon spectaculaire avec les dernières générations de produits. Bientôt, un grand écran pourra être alimenté en PoE par un switch réseau. Et Philips s’est déjà lancé dans les écrans sans aucun fil grâce au ePaper. D’autres techniques existent pour contrôler finement les horaires d’allumage et d’extinction afin de respecter les règlements locaux et même de les dépasser en étant encore plus vertueux.
Source : AG Neovo