Une Control Room, appelée aussi salle de contrôle ou salle de commande, centralise la supervision dans de nombreux domaines via de multiples écrans. Les opérateurs ont à leur disposition des moniteurs devant eux ainsi qu’un grand mur d’images. L’objectif est de pouvoir piloter l’ensemble des besoins et de visualiser l’image dont on a besoin et dans la taille voulue à tout moment. En dehors des afficheurs, il faut également des interfaces vidéo capables de répondre à un très haut niveau d’exigence pour transmettre les signaux des sources.

Le fonctionnement d’une Control Room

La control room est utilisée dans des environnements aussi divers que la vidéosurveillance, l’industrie, l’armée ou encore les transports. Ces salles hautement sécurisées sont équipées d’écrans en grande quantité. Ceux-ci affichent aussi bien des images provenant de caméras que des données en temps réel provenant d’analyses, de relevés ou de capteurs.

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Les opérateurs dans une control room ont ainsi une vue globale de toutes les informations dont ils ont besoin. Bien entendu, il n’y a pas une source raccordée à un écran en direct mais bien une infinité de sources que l’on dispose et distribue de différentes façons. La disposition sera différente en fonctionnement normal et en cas de situation critique par exemple.

Les données relevées peuvent interagir avec le système global d’affichage pour qu’un contenu soit affiché en grand au centre du mur d’images en cas d’alerte majeure par exemple. L’opérateur peut décider d’afficher ce même contenu sur le moniteur devant lui afin de scruter les détails.

En outre, les control room sont indissociables des fonctions KVM. Les ordinateurs utilisés pour accéder aux données ne sont pas affectés à des bureaux en particulier puisqu’ils peuvent être affichés aussi bien sur les moniteurs que sur le mur d’image. L’ensemble clavier/souris et autres équipements USB doit donc pouvoir prendre la main sur n’importe quelle machine utilisée dans la control room.

Choisir les meilleurs équipements

Mur d’images

Il n’y a pas de control room sans mur d’image. Celui-ci occupe le mur principal et tous les bureaux des opérateurs sont orientés face à lui. Il leur suffit de lever la tête de leurs moniteurs pour visualiser en grand n’importe quel contenu ou information.

Le mur d’image n’est pas forcément constitué de panneaux led. Il n’y a pas d’obligation à créer une image unifiée sans grille. Car dans 99% des cas, le mur est divisé en multiples fenêtres. Des écrans classiques, mais adaptés à un affichage exigeant, pourront être sélectionnés.

A ce propos, chaque moniteur peut diffuser une seule image mais il peut aussi être lié à un processeur de découpe d’images afin de multiplier les sources. A la place de choisir quatre écrans de 43″, on pourra préférer un écran de 86″ dont l’affichage sera découpé en quatre (ou plus).

Voici deux types d’écrans différents adaptés aux control room :

LG 47WV50 : un écran d’entrée de gamme compétitif de 47″ à haute luminosité avec un cadre de 4,9 mm seulement

Christie FHD-554 : Christie propose un écran LED sans bord de 55″ prêt pour un fonctionnement 24h/24

Moniteurs

Chaque opérateur a devant lui un ou plusieurs moniteurs. Le principal lui permet de travailler tandis que les autres servent à afficher des contenus au choix. Il est toujours possible de basculer les contenus entre les moniteurs, ou d’envoyer l’image de son moniteur vers le mur d’image.

En tant que moniteur de travail, la résolution sera en 2K ou en 4K selon la diagonale pour offrir une image la plus précise possible. Les moniteurs auxiliaires susceptibles d’afficher des images fixes, comme celles des caméras, doivent être équipés d’un système d’anti-marquage.

La connectivité s’effectue en HDMI, DVI ou DisplayPort. Si le moniteur est dédié à l’affichage de caméras, une liaison SDI peut être à privilégier, essentiellement dans les control room pour la vidéosurveillance.

Deux exemples de moniteurs aux caractéristiques spécifiques adaptées à un usage en control room :

AG Neovo QX : ces moniteurs 4K à partir de 28″ sont équipés de quatre entrées pour afficher si besoin les quatre sources simultanément

Philips 346P1 : avec son format moderne et sa dalle courbe, ce moniteur de 34″ dispose d’une connectique complète, dont l’USB pour connecter directement tous les accessoires

Distribution

Comme nous l’avons vu, il n’y a pas une source reliée à chaque écran du mur d’image ou à chaque moniteur des opérateurs. Les sources sont distribuées pour être affichées où on le souhaite, plusieurs fois si nécessaire. Le matriçage vidéo est donc indissociable des control room.

Le cas le plus fréquent est celui de la matrice. Cet élément unique est connecté à la fois à toutes les sources et à tous les afficheurs. Il est possible de créer des templates de départ pour diriger chaque source où on le souhaite. Ensuite, chaque opérateur peut prendre la main depuis une app ou un écran tactile et décider de modifier la distribution, vers ses moniteurs et vers le mur d’image.

La vidéo sur IP est de plus en plus présente dans les control room. Il n’y a plus de matrice et plus de limites au nombre de sources. Elles sont remises à l’échelle, quel que soit le signal en entrée. Ce type de distribution permet aussi le multi-fenêtrage. Le contrôle par l’opérateur peut être réalisé directement depuis son clavier, sans aucune autre interface de contrôle externe.

Voici deux incontournables de la distribution vidéo adaptée aux salles de commande :

Ligthware MX2 : dans sa gamme MX2, Lightware propose de nombreuses configurations jusqu’à 48×48 entrées/sorties, en HDMI ou en DisplayPort

tvONE CORIOmatrix : cette matrice modulaire peut être équipée de cartes d’entrées et de sortie selon les besoins (jusqu’à 60 entrées HDMI, 24 sorties HDBaseT)

KVM

Enfin, toutes les capacités de distribution d’une control room ne serait rien sans une gestion KVM. Les matrices, et surtout les interfaces vidéo sur IP, sont capables de gérer la distribution USB. Cela signifie que lorsque l’opérateur souhaite changer de PC physique ou virtuel, il peut basculer simplement en conservant son clavier et sa souris.

De plus, l’USB est partagé dans l’autre sens. Il peut ainsi connecter une clé USB, un micro-casque ou une caméra qui se retrouveront instantanément associés au PC qu’il affiche sur son bureau. En résumé, les control room offrent justement un contrôle total sur l’environnement de travail mais aussi sur les équipements. Le tout doit créer le moins de friction possible pour que l’opérateur puisse effectuer sa mission sereinement, sans jamais avoir à se soucier de la technique.

Les fonctions KVM sont incluses au sein des interfaces vidéo qui effectuent le lien entre sources et écran, qu’il y ait une matrice au centre ou non (distribution sur IP).

Gefen EXT-DPKA-LANS : Gefen développe une gamme complète d’émetteurs et de récepteurs vidéo 4K sur IP avec KVM USB, en HDMI ou en DisplayPort

MuxLab 500766-FIBER : pour ne plus se soucier des longueurs de câbles et sans aucune compression, cette interface HDMI & KVM utilise une fibre 10GbE

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